Petite histoire du sirop d'érable et de la Sucrerie Chiasson

Le Nouveau-Brunswick est l’un des trois plus grands producteurs de sirop d’érable au monde. Le sirop est produit grâce à la concentration par évaporation de la sève d’érable (eau d’érable) récoltée au début du printemps lorsque le mercure descend sous le point de congélation la nuit et grimpe au-dessus de 0 degrés Celsius le jour.

Lors de l’arrivée des Blancs en Amérique, les Premières nations leur ont transmis les techniques rudimentaires de confection de sirop d’érable. À l’époque, ils entaillaient les érables avec des tomahawks et installaient un copeau de bois dans l’entaille pour faire couler la sève dans un contenant d’écorce. L’eau d’érable était ensuite versée dans un bol en argile et était déposée sur un feu de bois pour être bouillie jusqu’à l’obtention d’un délicieux sirop doré.

La tradition du sirop d’érable est ainsi bien ancrée dans la région de Paquetville. La Sucrerie Chiasson, anciennement la Sucrerie Thériault, a été fondée vers 1910 par Moïse Thériault qui l’a par la suite léguée à son fils André. Dans les années 1970, les enfants d’André ont hérité à leur tour de la sucrerie et entaillaient environ 1 200 érables et récoltaient la sève avec des chaudières.

Depuis ce temps, Marc Chiasson et sa conjointe Line Doiron ont acheté l’entreprise et ont maintenant environ 4 500 érables entaillés dont la sève est recueillie grâce à un système de tuyaux reliés jusqu’à un évaporateur moderne de grande capacité. En octobre 2010, ils ont acquis L’Érablière du Village, fondée en 1978, qui leur a permis d’augmenter leur capacité de production à  14 000 entailles.  Après avoir acquis d'autres terres agricoles la Sucrerie Chiasson possède maintenant près de 32 000 entailles.

Centre de production

Sucrerie Chiasson (Chemin des buttes)